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Kaouet en terres Incas


Kaouet

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3- La ville blanche d’Arequipa

 

Après être monté dans le bus, nous voilà bercé au rythme des virages de la route Panaméricaine longeant la côte Péruvienne, dont les rayons du coucher de soleil se reflètent sur le sable ocre, offrant un paysage flamboyant, contrasté par une mer noir de jais et déchaîné qui vient casser cette sensation de calme absolu et reposant. Une fois la nuit tombé, il ne nous reste plus que la patience, et la télé du bus, pour digérer les 10 longues heures de voyage.

 

Il est 23h30, le bus arrive enfin au terminal où nous attend notre guide. Tout aussi fatigué que nous après ce périple, le voilà tamponnant le véhicule juste derrière nous en réalisant sa manœuvre. Nous avons eu droit à un jolie petit road rage à la sauce péruvienne, ce fût bien divertissant. Arrivé à l’hôtel, son nom nous fait réfléchir… « La casa de mi abuela » (« La maison de ma grand-mère »), juste avant nous étions héberger à l’ « Ojo viejo » (« Le vieil œil »), je crois que l’agence essaie de nous faire passer un message ! 

 

Après une bonne nuit, nous recevons tôt dans la matinée un coup de fil de notre guide du jour nous informant qu’elle arrivera d’ici 15min. Une fois arrivé nous voilà parti pour notre escapade au sein de la ville blanche.

 

Premier lieu de la visite, une association confectionnant des vêtements à partir de la laine d’Alpaga, de Lama et de Viguña. Nous allons faire un petit tour du côté de l’enclos afin que la personne en charge des bêtes nous donne un petit cours sur les différents types de camélidé présent au Pérou. On y apprend que le lama à un museau plus long, les oreilles bien droite et une queue bien droite, tandis que l’alpaga à un museau plus enfoncé, des oreilles tombante et une queue pointant vers le bas, et la viguña elle se distingue très facilement par son corps svelte et gracieux au pelage couleur café et au buste couleur crème (je dédierai un paragraphe spécial à celui-ci tant il est spécial dans le prochain épisode). Nous y avons également appris qu’un de nos modérateurs n’est pas forcément qu’un petit rat du désert ! En effet le croisement d’un lama avec un alpaga donne un animal appelé Alpaga Suri ! :D Après avoir nourri les bestiaux et m’être fais passagèrement cracher dessus par le lama qui n’a pas apprécié que j’en nourrisse un autre que lui, nous nous dirigeons vers le local où ils stockent la laine une fois tondue et y font le tri, d’abord par type, la laine dite « baby » est la laine de la première tonte de la bête, et ensuite par couleur. Nous avons également pu voir les techniques utilisé pour laver la laine, la différence avant après en termes de couleur et de sensation au toucher est impressionnant. Enfin nous nous dirigeons vers la dernière pièce où nous rencontrons une femme avec sa petite fille, vêtu toutes deux d’un costume traditionnel, en train de réaliser une œuvre avec de la laine d’Alpaga via la méthode traditionnel utilisé auparavant ainsi que dans les villages reculés dans la montagne et la forêt.

 

Après cette découverte d’une tradition locale très forte qu’est le textile, nous nous dirigeons vers le bâtiment le plus impressionnant de la ville, le monastère (ou couvent) de Santa Catalina. Ce bâtiment aux dimensions impressionnantes est le plus grand couvent du monde avec ses 20 500m² et est le plus grand édifice religieux Péruviens. Des années 1500 à 1970, il a abrité jusqu’à 450 religieuses ayant prêté serment à dieu, appelé sœurs Carmélites (je vous vois venir les fans de la pression :P ), qui n’avaient absolument aucun contact avec le monde extérieur. Seul une grille de métal laissé la possibilité aux religieuses de converser avec un proche pour apprendre les nouvelles importantes comme le décès d’un membre de la famille par exemple. Aucun homme n’avait le droit de pénétré ce lieu sacré en dehors du grand prêtre. Aujourd'hui il ne reste qu’une petite poignée de femme ayant fait le choix de se couper du monde et dédier leur vie à dieu. Elles ont maintenant le droit de sortir une seul fois pour réaliser des achats de nourriture par exemple, mais ont l’obligation de regarder le sol et ne peuvent croiser le regard d’un « étranger » du couvent.
La visite nous prendra plus de 2h, cet édifice ressemblant plus à une mini-ville avec des parcs, des jardins, des rues et ruelles colorés et ornés d'innombrables fresques, de multiples cuisines et chambres aussi nombreuses que colorés. Sans guide il ne faudrait pas plus de 5 minutes pour se perdre dans les nombreuses ruelles de ce monastère. Arrivée sur la terrasse de l’un des bâtiments, nous voilà devant un panorama impressionnant de la ville d’Arequipa, avec en son centre El Misti, un stratovolcan au sommet enneigé culminant à 5 825m.

Je mettrai un lien au niveau des photos pour ceux qui souhaitent visiter ce monastère via google street view.

 

Après avoir enfin trouvé la porte de sortie de l’édifice, nous nous dirigeons vers l’église de la Compagnie de Jésus décoré dans un style plutôt baroque malgré les revendications de la guide. Tout est magnifiquement sculpté et l’intérieur aux dimensions à vous couper le souffle est recouvert de fresques colorés vous faisant perdre la tête à ne plus savoir laquelle regarder. Malheureusement le bâtiment n’autorise pas les photos et est extrêmement bien gardé par une vingtaine de vigile veillant au grain que personne ne transgressent les règles, notamment celle de ne pas s’approcher des parois du bâtiment, de nombreuses pièces ayant été volées, voir des bouts de fresques découpé pour rapporter en souvenir. Cepedant Google a été autorisé à prendre des photos et il est possible de visiter une partie de l’église via google street view, je vous mettrai un lien au niveau de la photo.

 

Après cette matinée religieuse, la guide nous abandonne dans un petit restaurant perdu dans une ruelle sur les hauteurs de la ville, où nous y dégusteront une « fuente », autrement dit (en français quoi :lol : ) une fontaine, soit un énorme plat composé de différentes variété local pour que nous puissions découvrir les saveurs de la gastronomie du Sud du Pérou. La viande de porc mariné était moelleuse et fondante, tandis que le rocoto relleno vous titille les papilles par sa saveur très pimenté.

 

Après ce festin nous décidons de retourner dans le centre en marchant à la découverte des ruelles tellement blanche qu’elles vous brûlent les yeux, afin de digérer tout cela. Les bâtiments ne faisant pas plus de deux étages pour des questions de sécurité antisismique, cela permet d’avoir une vue très dégagé sur toute la ville et les montagnes, qui sont en réalité des volcans, qui l’entourent. Une fois notre balade terminée voilà qu’il est l’heure de l’apéro ! Ce n’est pas parce que l’on est à 10 500km de chez soi que l’on perd les bonnes habitudes ! Nous nous dirigeons dons vers la Plaza de Arma, où nous nous faisons agresser par tous ces racoleurs voulant nous attirer dans leur bar, pas de chance, plus tu nous colles, moins nous viendrons chez toi. Nous choisissons donc d’aller dans l’un des rares bars où la personne attendant devant l’entrée n’a fait que nous saluer, nous accompagner et nous donner notre table une fois que nous étions entré. Les bars étant placés au deuxième étage nous avons droit à une superbe vue sur toute la place d’arme qui reste bien animé tout au long de la journée et une partie de la nuit. Après avoir commandé nos Cusqueña Roja (une bière locale) nous remarquons que tous les péruviens présent s’étaient agglutinés  autour d’écran de télé géant… Après un rapide coup d’œil et un râle de mécontentement, nous devinons qu’ils sont en train de regarder un match de foot opposant le Pérou à l’Argentine. Le foot étant le sport national tous sont extrêmement concentré sur ce qui se passe. Nous avons pu ainsi vivre l’expérience assez folklo d’un match dans un bar. Ce fût des plus divertissants, notamment au coup de sifflet final, achevant ainsi tout espoir de victoire du Pérou. En effet, le foot a beau être le sport national, ce n’est pas vraiment un sport où ils excellent ! :lol:

 

Le lendemain nous profitons de notre matinée libre pour nous prélasser au bord de la petite piscine de l’hôtel. Après plusieurs jours de visite, de balade et de (long) trajets, nous en avions bien besoin. Après un petit plongeon et un délicieux steak d’Alpaga, une nouvelle guide vient nous chercher pour un périple de 3 jours en direction de Chivay à la découverte des paysages de l’Altiplano, du Canyon de Colca et de ses fameux condors ! Je ne vous en dit pas plus, et je vous laisse patienter jusqu’au prochain épisode !

 

Stay tuned et place aux photos !

 

Vous allez peut être remarqué une baisse de la qualité des photos, mais j’ai était obligé de les compresser car le site d’hébergement d’image m’annoncé 2h d’upload… Désolé pour cela :/

 

Kaouet nourrissant ces petites bêtes au pelage qui donne chaud

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La laine avant dans le centre de tri et de lavage, on peut noter les différentes couleurs de laine présente

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La tisseuse en tenue traditionnelle tissant une œuvre avec les techniques ancestrales accompagnées de sa fille

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Des allées au cœur même du couvent de Santa Catalina, ainsi qu’un petit jardin. Voici un lien permettant de visiter le monastère via google street view : https://www.google.com.pe/maps/place/Santa+Catalina+Monastery/@-16.395661,-71.536635,3a,75y,6.18h,83.41t/data=!3m8!1e1!3m6!1s-F6sPsZ4S1Bk%2FVhtuXF2NCWI%2FAAAAAAAADiI%2FVsDRyFHcrbU!2e4!3e11!6s%2F%2Flh4.googleusercontent.com%2F-F6sPsZ4S1Bk%2FVhtuXF2NCWI%2FAAAAAAAADiI%2FVsDRyFHcrbU%2Fw203-h101-n-k-no%2F!7i8704!8i4352!4m2!3m1!1s0x910737d94a8406bd:0x69f75ad9bd30590!6m1!1e1?hl=fr

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Les fameuses grilles, seul point de contact avec le monde extérieur

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Système de lave-linge du couvent. Une gouttière apporte l’eau, de nombreux bassins sont disposés de part et d’autre, elles plaçaient une pomme de terre dans la gouttière afin de bloquer l’eau qui se déversait donc dans le bassin afin de le remplir et de pouvoir laver son linge.

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Panorama depuis le point le plus haut du couvent, avec au centre en arrière-plan, le stratovolcan El Misti

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La devanture de l’église de la Compagnie de Jésus (désolé du piètre cadrage, mais de nombreux touristes étaient devant…). Voici un lien pour visiter l’intérieur de l’église si cela vous intéresse (mais google non plus n’a pas été autorisé à entrer dans la pièce maîtresse que l’on aperçoit par la porte du fond à gauche) https://www.google.com.pe/maps/@-16.3997504,-71.5365209,3a,75y,200.03h,82.97t/data=!3m6!1e1!3m4!1sBeXg5RCdPUp8ZomlWyy-Mw!2e0!7i13312!8i6656!6m1!1e1?hl=fr

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La Plaza de Arma de jour et de nuit

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La petite place où se fait le marché au légume 2 fois par semaine avec en fond El Misti

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Paysage d’Arequipa avec au premier plan le Rio Chili

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Petite ruelle de la ville au couleur blanc, l’un des symbole de la ville dite « la ville blanche »

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La cathédrale d’Arequipa en pleine rénovation

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Non mais! Dis tout de suite que je suis un croisé!

 

Non non, je suis un Suricat LOF moi! :lol:

 

Plus sérieusement, j'aime beaucoup tes photos, les couleurs, les cadrages... Parfois c'est très intéressant de regarder attentivement des photos d'autres personnes pour mieux comparer leur façon de les faire à la nôtre!

 

Ton périple en terres incas me laisse rêveur tu sais! Le Pérou est un pays que j'aimerais de plus en plus découvrir un jour :)

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Non mais! Dis tout de suite que je suis un croisé!

Non non, je suis un Suricat LOF moi! [emoji38]

Plus sérieusement, j'aime beaucoup tes photos, les couleurs, les cadrages... Parfois c'est très intéressant de regarder attentivement des photos d'autres personnes pour mieux comparer leur façon de les faire à la nôtre!

Ton périple en terres incas me laisse rêveur tu sais! Le Pérou est un pays que j'aimerais de plus en plus découvrir un jour :)

Ah bah la en l'occurence c'est bien un croisé et le pire c'est qu'ils sont stérile! Pauvre Suri... [emoji14]

Merci beaucoup pour les photos ! J'essaie de faire de mon mieux pour les rendres intéressantes :)

Si j'arrive a vous faire voyager et vous donner envie c'est que j'ai atteint mon objectif :D

Envoyé depuis un signal de fumée du haut du Machu Picchu

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Ton récit !

Et tes photos woaaa ces photos !!

Sompteux. Ça ma même piqué la rétine tellement c'est lumineux pourbla ville blanche et au coeur du couvent aussi =). Trop beau merci pour le partage. La qualité reste top tkt pas ;-)

Envoyé depuis mon F/A-18E

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  • 4 semaines après...

4 – Chivay le canyon de Colca et ses condors des Andes !

 

Nous voici pour la quatrième étape de mon voyage !

 

Au petit matin un minibus vient nous chercher à l’hôtel et nous servira de carrosse pour les trois jours suivants. Nous prenons ce jour la route vers les falaises de Chivay qui regorgent notamment d’immense condors des Andes ! Ce parcours étant long, nous allons le réaliser en faisant de nombreuses étapes pour admirer les paysages et enrichir notre culture. Direction donc le canyon de Colca et ses condors.

 

A peine notre route commencée que nous voyons de nombreux camions avec de grosses cargaisons de pierre blanche. Il s’agit du sillar, une pierre volcanique blanche avec laquelle sont faites les maisons et bâtiments publics. Elle a une couleur blanchâtre qui a donné le surnom de la ville d’Arequipa, la ville blanche. Pendant que nous roulons, nous en apprenons sur la végétation qui nous entoure. Une chose est vraiment très étrange dans le sud du Pérou, c’est que vous êtes constamment en altitude, mais tout autour est tellement plat excepté les quelques montagnes en arrière-plan, que vous ne vous en rendez pas compte ! La ville d’Arequipa est située à 2300m et nous traversons l’Altiplano qui est une immense plaine à 3200m. Cela fait que toute la végétation qui nous entoure change peu à peu au fur et à mesure que l’on monte. L’herbe et les fleurs abondantes, laisse place à un paysage plus désertique avec de nombreux cactus passé les 2500m et un peu de grande touffe « d’herbe » sèche, qui laisseront leur place à de nombreuse pâtures où prolifère un arbuste à la fleur dont j’ai oublié le nom. Et passé les 3200m le paysage se transforme en un désert de pierre noire jusque 4900m, le point culminant.

 

Après avoir parcouru un peu de chemin, nous voici arrivant à notre premier arrêt. Il ne s’agit pas d’un point très précis, car nous nous arrêtons tout simplement lorsque nous voyons la Vicuña, vous vous souvenez ? Ce camélidé si précieux dont je vous avais parlé voyons ! Voici comme promis un peu plus d’explications à son sujet, car la tradition autour de cet animal est passionnante ! Il s’agit d’un animal purement sauvage et est très protégé. Il est absolument interdit de le chasser, de le capturer ou de l’enfermer dans un enclos, des gardes sont spécifiquement embauchés pour surveiller les troupeaux. Une fois par an le président de la république du Pérou décide du jour de la tonte de ses animaux. Une fois le jour défini seul une poigné de familles sont autorisées à réaliser cet exercice. Là encore, il y a toute une tradition, une immense fête est organisée avec repas spéciaux, danses, magies shaman etc. Le lendemain, c’est la tonte. Seul les flancs de la bête sont tondus, il ne faut surtout pas toucher au poil du cou sans quoi la bête mourra ! Il faut six Vicuñas pour obtenir un kilo de laine. La laine est ensuite filée et tisser pour en faire des vêtements. Une simple écharpe en laine de Vicuña coute la bagatelle de 800€ au minimum, un gilet entre 1500 et 2000€, pour le reste les prix ne sont communiqués que sur commande, mais cela peut monter à plus de 10 000€ pour les gilets les mieux broder et les plus épais !

 

De l’autre côté de la route, nous apercevons deux oiseaux dans un petit bout d’étang. Il s’agit d’un oiseau représentant l’amour et la fidélité, tout simplement car les deux tourtereaux sont constamment ensemble et ne se séparent jamais ! Si l’un meurt, l’autre se laisse mourir à côté du corps de sa moitié.

 

Nous revoilà en route direction le point culminant, le « Mirador de los Andes » d’où nous aurons une superbe vue sur la Cordillères des Andes Centrales, avec notamment El Misti (5822m), Chachani (6075m) et le Pichu Pichu (5664m). Ce mirador se trouve à… 4900m d’altitude ! Autant vous dire que l’oxygène y est rare et cela se fait vite ressentir ! Quand on nous dit de marcher lentement, il faut vraiment marcher lentement ! J’ai voulu monter sur une petite bute pour avoir un bon point de vu, hop hop en 2 pas je suis en haut et j’ai failli redescendre aussi tôt en tombant dans les vapes ! Cette sensation est vraiment étrange et le corps fonctionne comme au ralentit. Après avoir fait quelques photos j’entends un vrombissement qui m’est relativement familier, un bruit de poum-poum que j’apprécie fortement… Je me retourne et je vois arriver un cortège d’une dizaine de maxi trail composé principalement de R1200GS et d’une Tiger Explorer 1200 XC ! Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour voir de la belle bécane ! Après avoir papoté 5min avec certains des pilotes nous voilà de nouveau en route direction enfin Chivay !

 

Nous voici arrivé à Chivay pour un petit restau avec buffet avec rencontre d’un mini Péruviens trop minions ! :) On s’installe à l’hôtel, on découvre que nos voisins sont des lamas et des alpagas, on se fait une petite séance photo de la vallée de Chivay qui est absolument magnifique et on va dodoter, le lendemain on doit se lever tôt pour aller admirer le condor des Andes.

 

Réveil à 04h00, départ à 05h30 direction la « Cruz del Condor » (« Croix du Condor ») pour aller admirer ces immenses et majestueux volatiles. On s’arrête quelques fois en route pour admirer le paysage et en apprendre un peu plus sur l’agriculture de la région. Je me répète, mais les paysage ici sont absolument sublimes, je vous ai mis quelques photos plus bas pour que vous puissiez le découvrir  ;) . Ici l’agriculture se fait sur de petites terrasses qui datent de l’ère Incas ! Ici l’agriculture c’est 70% des ressources de la région. Si, contrairement à la forêt centrale, l’agriculture se fait en terrasse et non pas à flanc de montagne c’est pour des raisons de production et de « stratégie aquatique ». En effet, le fait de retirer de la terre pour aplanir une zone permet « d’élargir » la montagne et donc de gagner en surface de production (pas c*ns ces Incas hein !), mais les terrasses permettent également de ralentir la chute de l’eau du sommet de la montagne vers le rio qui coule dans la vallée de Colca ; la région étant très aride (au nord du désert d’Atacama qui est le second désert le plus aride du monde, 50mm de pluie par an) il eut fallu développer des techniques d’irrigations des sols en conséquence.

 

Après avoir fait un peu plus de route sur le chemin serpentant au travers du Canyon de Colca, qui est le second plus profond du monde avec ses 3400m, nous trouvons un condor en train de dévorer une carcasse de ce qui semble être un bœuf. Les condors, comme les vautours, sont des charognards, ils ne mangent donc que des bêtes mortes. Ici en l’occurrence ce sont les autorités qui viennent régulièrement déposer des carcasses pour garder les condors, à la fois pour des raisons touristiques, mais aussi pour les protéger et pouvoir les étudier. Après un dernier tronçon d’une route défoncée, nous voici enfin arrivé devant la Cruz del Condor ! Et comment dire…  C’est vraiment très très touristique ! A vue d’œil je dirais qu’il y avait bien 300 personnes accoudé aux rambardes en bois attendant le vol de ses majestueux oiseaux. Et c’est là que l’attente commence ! Après s’est fait un chemin à travers tous ces paparazzis (oui c’est l’hôpital qui se fou de la charité et alors ?  :P ), il faut attendre, et attendre, et attendre encore pour espérer les voir ! Et oui ils savent se faire désirer les salauds. Certains jours, ils ne sortent pas du tout, il faut donc espérer avoir de la chance et qu’il pointe le bout de leur bec. Et là après une trentaine de minute à attendre en papotant photographie avec un français qui était à mes coté, en voilà un, puis deux, puis trois et enfin quatre ! Quatre splendide condors nous ont fait un magnifique show pendant environ 2min à tourner dans le ciel, à nous foncer dessus, passer juste au-dessus de nos têtes… vraiment sublime ! Je hais simplement mon nouvel objectif bien trop lent pour ce genre de photo, et je me hais d’avoir modifier sans le faire exprès mon ouverture de f/4.5 à f/11… Ce qui fait que sur 180 photos prises, moins d’une dizaine sont exploitables et aucune n’est net… Aaaargh ! Mais bon cela fut un moment magique tout de même ! Pour vous donner quelques informations sur ces bêtes, ils ont une envergure atteignant les 3m50, ce qui en font les plus grands oiseaux volant terrestre, et le second tout oiseau confondu derrière un oiseau marin. Contrairement aux autres rapaces le mâle est plus grand que la femelle et il possède une caroncule (merci wikipedia) au niveau de la tête (le même machin qu’ont les coqs sous le bec). On peut facilement se rendre compte de l’âge d’un condor grâce à ses plumes et sa collerette. Les jeunes n’en disposent pas, donc un condor entièrement noir est un jeune, puis comme pour l’homme, les plumes du bord de fuite de ses ailes (les plumes à l’arrière quoi) deviennent blanche avec l’âge.

 

Suite à ce moment magique, nous retournons vers Chivay pour y attendre notre bus direction Puno et le fameux Lac Titicaca ! A plus pour de prochaines aventures !

 

Les photooooos !

 

Un troupeau de Vicuña le long de la Panaméricaine

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Les fameux oiseaux représentant amour et fidélité

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Le mirador avec en fond el Misti en fumée

Les petites tours de pierres sont faites par les touristes, c'est un hommage à la Pachamama (terre mère)

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Les motooooos  :D

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Un lama, reconnaissable à ses deux grandes oreilles en pointe et son long museau avec en fond la Cordillères des Andes

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Le copain que je me suis fait au restau

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Un cactus en fleur avec en fond toujours El Misti qui fume (pire que Rentjazz ! :P )

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Les splendides paysages de Chivay avec ses terrasses d’agricultures

En bas à gauche de cette première photo, on y voit un lac, il est surnommé le lac magique. En effet, du aux sédiment qui le compose, il passe du bleu, au rose et au vert suivant comment le soleil se reflète dans celui-ci :)

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Un condor en train de se faire un festin. Ici il s’agit de……………… Alors là si tu as bien lu mon récit tu devrais savoir non ? C’est donc une jeune femelle  ;)

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Et les voici maintenant en plein vol. C’est vraiment majestueux à voir voler ! C’est très gracieux une fois dans les airs !

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Grrr... depuis tout à l'heure il y a un truc qui m'agace et qui, je le sens, va me gâcher ma journée : "Mais de quelle fleur parle-t-il ?" (C'est le syndrome du vieux qui, tout en détestant Julien Lepers, n'assume pas de regarder de temps en temps Questions pour un champion :ph34r: )

 

"Alors de quoi est-ce donc la fleur dont il s'agit subséquemment ci-dessous et nonobstant le fait que ma phrase ne veut strictement rien dire :"

"où prolifère un arbuste à la fleur dont j’ai oublié le nom"

 

http://www.peru-excepcion.com/guide-voyage/flore-perou/plantes-a-fleurs

 

Laquelle est-ce ?!?

Je veux une réponse... ou je me suicide en regardant Un cas pour deux, Toute une histoire ou Histoires naturelles !!!

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Ton récit est toujours aussi captivant. Et les photos sont splendides  :)

Un régal ! Merci !

 

Merci bien :D

Grrr... depuis tout à l'heure il y a un truc qui m'agace et qui, je le sens, va me gâcher ma journée : "Mais de quelle fleur parle-t-il ?" (C'est le syndrome du vieux qui, tout en détestant Julien Lepers, n'assume pas de regarder de temps en temps Questions pour un champion :ph34r: )

 

"Alors de quoi est-ce donc la fleur dont il s'agit subséquemment ci-dessous et nonobstant le fait que ma phrase ne veut strictement rien dire :"

"où prolifère un arbuste à la fleur dont j’ai oublié le nom"

 

http://www.peru-excepcion.com/guide-voyage/flore-perou/plantes-a-fleurs

 

Laquelle est-ce ?!?

Je veux une réponse... ou je me suicide en regardant Un cas pour deux, Toute une histoire ou Histoires naturelles !!!

 

Aucune de celle qui tu as mise là ! Ce n'est pas réellement une fleur comme sur les photos du site, c'est plus un petite arbuste qui a de petites fleur jaune à son extrémité ;)

 

Ce sont ceux-là : 

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  • 3 semaines après...

J'ai enfin pu prendre le temps de lire. C'est juste énorme. Merci du partage encore une fois. Franchement les photos sont magnifiques. On est tellement englué dans nos métropoles que certains paysages semblent sorti d'une exoplanète (genre la Nouvelle Zélande se prêtait très bien à prometheus ; pareil pour l'Island). Bah le Pérou franchement parfois c'est pareil.

Magnifique 😇

Envoyé depuis mon Super-Hornet

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  • 1 mois après...
il y a 16 minutes, Kaouet a dit :

Je vous tease un peu, ça fait longtemps que je ne vous ai rien mis, donc je vous tease un peu le doss' ! L'épisode suivant est rédigé, manque plus que les photos ! ;)

Et il est content ! Mais quel sale gosse ! Pour la peine, j'espère que ton papa t'interdira de rouler à moto jusqu'à ce que l'épisode en question soit publié !:P

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  • 2 semaines après...

Bon après 10 jours voilà le nouvel article sur le lac Titicaca cette fois ! :)

 

5 – El Lago Titicaca

Après le Canyon de Colca et ses fameux condors, nous nous dans un bus pour 10h de route en direction de Puno et son fameux lac Titicaca ! Attention, cela ne se prononce pas "Titicaca" comme à la française, et oui "caca" en espagnol, bah c'est pareil que chez nous, vous risquez de vous attirer les moqueries des Péruviens ! Ça se prononce "Titikrahkra" en soufflant très fort le "krahkrah" pour à peine percevoir le k et le r, et pas "cracra". Pas facile à expliquer à l'écrit.

 

En route nous nous arrêtons au bord d'un lac surnommé le mini Titicaca de par sa forme qui y ressemble. Situé à 4 174m d'altitude contre 3 812m pour le réel Titicaca. Il a beau être surnommé "mini" il n'en reste pas moins impressionnant avec ces 19kms de long et 6kms de large ! Cependant il s'appelle "Laguna Lagunillas"… Oui oui, ce n'est qu'une lagune… Le vent y est très puissant, plus de 70km.h, et l'eau bouillante avec ses 5°C, ne repoussant en rien les braves Péruviens d'y faire un petit piquet. Bien évidemment qui dit stop, dit un tas de vendeurs de textile "hand-made", des lamas et alpaga à 1 sol la photo (~30cts).

 

Nous reprenons ensuite la route direction Puno, ville de 100 000 habitants à flanc de montagne et bord de lac. C'est l'une des plus grosse ville du pays et est reconnu également par son industrie, c'est ici que son fabriqué toutes les "tri-motos" du Pérou. A l'arrivé nous apprenons une nouvelle relativement réjouissante, l'hôtel dans lequel nous avions réservé à fait du surbooking, et dans la loi Péruvienne, si le surbooking n'est pas transformé (qu'il n'y finalement pas de place), la loi impose à l'hôtel de trouver une nouvelle chambre mais dans un hôtel d'un moins une étoile supplémentaire, ce qui nous a valu le plaisir d'être logé au Royal Inn.

 

Dès le lendemain assez tôt, une camionnette vient nous chercher direction le véritable Titicaca. Arrivé au bord, notre souffle est coupé ! On était déjà impressionné par celui de la veille, mais là c'est tout autre chose, c'est un autre monde. On nous dit, pour en rajouter une couche, que nous sommes dans un golf et donc nous ne voyons qu'une infime partie. Pour parler chiffre, le Lac Titicaca c'est 190km de long, 80km de large et un volume de 900 millions de m3, soit 360 000 piscines olympique. C'est le "lac navigable le plus haut du monde", mais le guide nous avertit que cela n'est vrai que si on exclut les très gros navires. En plein cœur de la chaîne de la Cordillère des Andes, le lac est entouré de somptueuse montagne tout enneigé. "Et pourtant elles ne sont pas si hautes"… Ça c'est la réflexion que nous nous somme fait, mais en posant la question à notre guide, il nous rappelle que nous sommes à 3800m d'altitude, donc n'importe quel "mont" de quelques centaines de mètre passe ainsi si les 4000m voir 4500m et est donc recouvert d'une neige éternelle. Ce qui est impressionnant, c'est que vous ne vous rendez pas du tout compte de l'altitude. Vous perdez vos repères, car chez nous vous êtes en altitude si vous êtes en montagne, alors qu'ici nous sommes sur un plateau, donc tout est plat, sauf que ce plateau se trouve à 3800m au-dessus du niveau de la mer. Perturbant.

 

Nous embarquons ensuite sur l'un des dizaines de navire de tourisme pour notre périple de 2 jours sur ce lac. Premier stop sur les îles Uros, surnommé îles flottantes, car… elles flottent ! Elles sont construites grâce à des roseaux tissés en bloc et mis bout-à-bout pour créer une plateforme flottante. Les maisons et bateaux, la Mercedes nous dit-on, sont également fait de la sorte. Nous apprenons comment sont réalisées ses îles et comment ses habitant y vivAIENT. En effet la tribu Uros s'est éteinte et il s'agit d'une autre tribu qui vient faire les démonstrations, et j'apprendrai par la suite que ces familles n'habitent pas réellement sur ces îles, elles rentrent au soir sur la terre ferme #tourisme.

 

Nous reprenons ensuite notre paquebot direction l'île d'Amantani où nous nous verront affecter une famille pour y passer la nuit. Nous nous donnons à chacun une botte de Muña, une menthe locale dont l'inhalation permet de mieux supporter le manque d'oxygène, ainsi que quelques feuilles de coca à mastiquer pour les mêmes raisons. Sur le chemin nous sommes impressionné par le travail que font les femmes. Qu'elles soient à l'arrêt ou en train de marcher, muette ou en pleine conversation, elles filent la laine de manière continue sans jamais, absolument jamais s'arrêter ! La route est longue et surtout très pentu. Après avoir fait connaissance avec nos hôtes, nous partons accompagné de mon père et quelques autres touristes Français faire "el camino de los dioses", ou "le chemin des dieux". Îles possèdes deux monts où se trouve un temple en haut de chacun d'eux, Pacha Mama et Pacha Pápa, pour Terre-Mère et Terre-Père. La route est longue est assez compliqué du fait de la raréfaction de l'oxygène, mais régulièrement les habitants font ce trajet en chantant et dansant… Wahoo ! Nous réalisons la coutume qui est de faire 3 tours du temple en faisant un vœu à chaque tour, ainsi que de construire sa petite sculpture de pierre. Vient ensuite un moment magique, celui d'admirer le coucher de soleil sur le lac. Splendide ! Effet bizarre, dans les secondes après que le soleil se soit couché, des vents très forts ont soufflé faisant baissé la température de plusieurs degrés, le retour c'est fait bien plus vite que l'aller ! Repas en famille composé de quelques patates et soupe. Les habitants de l'île ne consomment pas de viande malgré la présence de nombreux montons, ceci sont dédiés uniquement à la fourniture de laine. Nuit et lendemain compliqué, le confort étant sommaire et les estomacs pas adaptés… Je vous passe les détails des toilettes qui n'ont pas de chasse #seaud'eauàlamain

 

Second jour, après une balade matinale en compagnie de mon père, nous nous rendons au port direction l'île voisine, Taquile. Une longue marche d'une heure nous amène dans le centre-ville où nous jouissons du marché dans les petites ruelles, les anticuchos, les fameuses brochettes de cœur de bœuf, et quelques délicieux fruits. Nous apprenons qu'ici, contrairement aux autres îles/régions du Pérou, ce sont principalement les hommes qui tissent. Leur artisanat n'est seulement l'une des meilleur qualité du Pérou, mais aussi du monde entier ! Il a même été reconnu "Chef d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'Humanité" par l'UNESCO. Nous en avons également appris un peu plus sur leurs coutumes. Par exemple, seuls les hommes mariés sont considérés comme adulte et porte un chapeau avec des couleurs, et pour les femmes on distingue leur statut matrimonial par leur châle, sombre si célibataire, colorés lorsqu'elles sont mariées.. Les "enfants" par opposition ont un chapeau noir et doivent appeler les adultes par "monsieur" et les vouvoyer par respect. Ce qui amène à des choses rigolotes, car un homme de 40 ans célibataires devra montrer tout son respect et est "inférieur" dans la hiérarchie de la communauté que le petit jeune de 19 ans qui est marié. Au moment du mariage, les femmes cousent la petite sacoche à coca de leur futur mari et lui se fait une ceinture cousue avec les cheveux de sa future épouse. Le chapeau est quant à lui très important et les habitants s'adonne chaque année à un concours du meilleur chapeau. Le principe ? Remplir d'eau les chapeaux et celui qui fuit en dernier a gagné. Et pour finir à chaque fois que deux hommes souhaitent entamer une conversation, chacun donne un peu de ses feuilles de coca à l'autre et doivent impérativement les mastiquer sur le chant, sinon cela est considéré comme une offense, la poignée de main made in Taquile.

 

Après un bon repas typique nous remarchons en direction du port pour retourner sur le continent. Initialement nous avions 4h de navigation, finalement nous en avons eu 6. Pourquoi ? Les bateaux étant des bêtes de course ultrasophistiqué (toilette à vidage manuel au sceau, moteur chinois, siège de bureau et volant Audi s'il vous plait), lorsque le nôtre est entré dans le port relativement sale, des algues se sont glissées dans les conduits permettant à l'eu d'accéder au moteur et le refroidir. Donc surchauffe, donc moteur kaputt. Nous avons passé 2h à la dérive sur les eaux du lac dans l'indifférence la plus total des autres bateau (ils sont indépendant et donc veulent faire un max de rotation, pas de temps à perdre), pas de réseau au milieu du lac pour appeler de l'aide, de la réparation made in Pérou (pour purger ils ont eu la bonne idée de diriger le tuyau vers les sièges de touristes qui s'étaient écartés, ce qui a dont projeté un liquide bouillant sur leurs sièges et toutes leurs affaires au passage). Au bout d'un moment un bateau vient nous tracter pour nous lancer, ça redémarre, Youpi ! Mais dans la plus grande intelligence, notre "capitaine" diminue les gaz pour aller retirer la corde de l'autre navire, et bien évidemment, ça broute… et sa cale et ça ne repart pas sinon ce n'est pas marrant. L'autre navire ayant fait sa BA, il est parti nous laissant de nouveau dérivé. C'est finalement un autre navire qui nous a tracté en côte-à-côte pendant un bon moment, après que l'autre capitaine soit venu faire une réparation au scotch et à la fourchette (véridique ! Un vrai MacGyver !). Nous rentrons finalement à terre ! Ouf ! C'est aussi ça l'aventure Péruvienne ! :)

 

Nous repartons faire une petite sieste suivi d'une balade en ville et son marché. Une dernière nuit nous sépare de notre long voyage vers Cuzco, la vallé sacrée et le fameux Machu Picchu ! :)

 

Stay tuned et place aux photos ! :D

 

Notre accueil sur l'une des iles flottantes d'Uros par des familles

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La fameuse Mercedes :lol:

N'empêche que le tissage des fibres est très impresionnant car elles sont extrêmement compactés et très dur ! La conception est vraiment bien faite !

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L'intérieur d'une cabane, pour le show elles sont équipé d'une vieille antenne ainsi que d'une très vieille télé et ils arrivent à capter la tv en n&b et très brouillé. Les cabanes sont autonomes en énergie grâce à un panneau photovoltaïque.

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Un enfant de l'île avec des cousins à @Jo Lapoule

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Une fille de l'île très joueuse avec qui nous avons beaucoup joué ! Vraiment top, elle était trop mignone ! :)

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Sa soeur sur le bateau, beaucoup plus sérieuse mais que je trouve très photogénique

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La terre ferme Péruvienne depuis l'île d'Amantani, avec au milieu de plan les zones de culture

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La "Puerta del Sol"

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Ma petite tour de pierre en offre à la PatchaMama (Terre Mère), porteuse de chance et prospérité

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Un couché de soleil depuis l'île d'Amantani

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Une visu des montagnes enneigés de neige éternel en Bolivie depuis l'île Taquile

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Un jeune se baladant sur le port pour vendre des produits aux touristes

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Une dame de l'île Taquile, sa robe rouge flamboyante nous indique que c'est une femme mariée

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Une jeune fille de la même île. Comme précédemment sa robe rouge flamboyante nous indique que... c'est une femme mariée !

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Désolé pas de photos des hommes de l'île, ils ne nous laissaient malheurusement pas les prendre en photos :(

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