Il y a, je pense, plusieurs écoles de conduite à ce sujet. Pour ne prendre que mon exemple, quelles que soient les circonstances, je réponds toujours. Cela dit, j'adapte mon salut à la personne croisée.
Ainsi, lorsque le collègue motocycliste ressemble à ça, je ne manque pas de crier au scandale et de lui signifier mon dédain en lui montrant mon majeur gauche, n'hésitant pas, si toutefois il est plus petit que moi, à aller même jusqu'à le frapper.
Par contre, lorsqu'il s'agit d'une créature à roulettes, je ne peux m'empêcher de lui trouver toutes les excuses les plus fallacieuses.
J'ai bien conscience que cela dénote de ma part une inconstance flagrante dans mes convictions... mais je n'en éprouve aucun remord.